Plays the Music of Hank Jones (Digipack)
  • Nicholas Thomas
    Nicholas Thomas
  • Michel Rosciglione
    Michel Rosciglione
  • Alain Jean-Marie
    Alain Jean-Marie
  • Mourad Benhammou
    Mourad Benhammou

Nicholas Thomas

Plays the Music of Hank Jones (Digipack)

Fresh Sound 5100 Series

Personnel:
Nicholas Thomas (vib), Alain Jean-Marie (p), Michel Rosciglione (b), Mourad Benhammou (d), Viktorija Gecyte (vcl), Hank Jones (comp)

Reference: FSRCD 5111

Bar code: 8427328651110

"Italian vibraphonist Nicholas Thomas convenes a quartet session featuring veteran French pianist Alain Jean-Marie on ten compositions by American pianist Hank Jones. The result is tastefully groovy straight-ahead swing (apart from one vocal track that somewhat spoils the mood). There is not much more to be learned of Thomas apart from adverts for this recording but based on his work here I would be delighted to hear more should more recordings be forthcoming."

—Jeffrey Martin (All Music Guide)



01. Minor Conception (Hank Jones) 3:05
02. Angel Face (Jones-Lincoln) 4:49
03. Recapitulation (Hank Jones) 3:22
04. Vignette (Hank Jones) 4:03
05. Hank’s Vibe (Nicholas Thomas) 5:37
06. Beaches in the A.M. (Hank Jones) 4:33
07. Odd Number (Hank Jones) 2:42
08. Things Are so Pretty in Spring (Hank Jones) 4:14
09. Chant (Hank Jones) 4:42
10. We’re All Together (Hank Jones) 4:05

Album details

The Nicholas Thomas 4 are:
Nicholas Thomas (vibes), Alain Jean-Marie (piano), Michel Rosciglione (bass), Mourad Benhammou (drums). Special guest: Viktorija Gecyte (vocals, on #2).
Recorded at Studio Midi Live, Villetaneuse, France

Sound engineer: Samuel Navel, March 2019
Mixed by Samuel Navel
Mastered by Andrew Tulloch
Photos by Julien Hay (cover), fotoAL1 (stage)

Produced by Nicholas Thomas
Executive Producer: Jordi Pujol

This sound recording © 2020 by Fresh Sound Records
Blue Moon Producciones Discograficas S.L.

Press reviews


"Le vibraphoniste italien Nicholas Thomas présente son troisième album sous son nom, après deux disques en co-leader avec le ténor Marco Ferri, dont un avec la participation du trompettiste new-yorkais, Joe Magnarelli. Né en 1981 à Reggio Emilia, petite ville du nord de l’Italie, entre Modène et Parme, il sort diplômé en percussions classiques de l’Istituto Superiore di Studi Musicali di Reggio Emilia avant de terminer sa formation jazz à Paris –au conservatoire mais aussi à travers plusieurs master-classes du maître Barry Harris–, ville où il s’établit et dont il investit la scène jazz. C’est d’ailleurs par la fréquentation de ses aînés qu’il approfondit sa pratique du «métier»: Jorge Rossy, Phil Abraham, Nivo & Serge Rahoerson, Laurent Marode (il est un membre régulier de son nonet), Gene Perla (au sein de son trio accompagnant Viktorija Gečytè, invitée ici sur un titre) ou encore deux piliers des sections rythmiques parisiennes présents sur cet enregistrement: Alain Jean-Marie et Mourad Benhammou (qui l’a intégré à son groupe Soulful Drums). Un autre musicien d’expérience, Michel Rosciglione, complète le solide quartet de Nicholas Thomas.

Il n’en fallait pas moins pour rendre hommage à l’immense Hank Jones (1918-2010, dont Jazz Hot propose une discographie intégrale en sideman à télécharger), à travers ses compositions, la première étant «Minor Conception», tirée de l’album Hank Jones’ Quartet (Savoy, 1956). Les couleurs et la profondeur du vibraphone permettent d’évoquer, sans chercher à l’imiter, l'intensité swing du grand pianiste. L’intérêt de cette relecture doit aussi beaucoup aux interventions d’Alain Jean-Marie, toujours d’une grande finesse, et au soutien aussi énergique que subtil de Mourad Benhammou, omniprésent dans la production jazz française ces derniers temps. Naturellement, on pense à l’association entre Hank Jones et Milt Jackson, représentée par le titre «Angel Face», qu’ils enregistrèrent à plusieurs reprises, même si pour cet hommage c’est la version de 1992 avec Abbey Lincoln (Where There Is Love, Gitanes), auteur des paroles, à laquelle il est fait référence puisque c’est ici qu’intervient  la chanteuse Viktorija Gečytè dont le timbre chaleureux enveloppe ce magnifique thème. Outre l’idée excellente de mettre en avant ce répertoire pas si fréquenté, Nicholas Thomas s’impose ici comme un instrumentiste expressif, en particulier sur la jolie ballade «Things Are so Pretty in the Spring» (Urbanity, Clef, 1947-53) qu’il introduit en solo avant d’être rejoint par une section rythmique d’une extrême délicatesse. Parmi les compositions du maître, le leader a par ailleurs glissé un original dans l'esprit: «Hank’s Vibe» qui est aussi l’occasion d’apprécier la belle sonorité de Michel Rosciglione à travers une prise de parole très mélodique.

Un bon tribute qui rappelle une nouvelle fois la richesse sans limite du corpus jazzique toujours source de création pour chaque génération de musiciens."

—Jérôme Partage
© Jazz Hot, 2022
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"Qu'est-ce qui a des lames, des ailettes, des résonateurs, une pédale, et diffuse des ondes langoureuses quand on l'effleure avec des mailloches? Le vibraphone, bien sûr. Cet instrument hybride inventé dans les années 1920 et qui a conquis la planète principalement grâce au jazz. Le vibraphoniste italien installé à Paris Nicholas Thomas, pour sa part, s’empare ici du trop méconnu répertoire du mythique pianiste Hank Jones, décédé en 2019 - sa mort est hélas passée inaperçue. Le frère de Thad et d'Elvin était pourtant l'un des sidemen les plus recherchés depuis l'ère du hard bop. Peut-être cette quête archéologique dans les compositions pléthoriques de celui qui était devenu une légende de son vivant provient-elle du fait que Thomas reconnaît Barry Harris comme son mentor (après tout, le Maître Suprême du bop, qui dispensait encore Son Savoir il y a peu, à Rome parfois, est contemporain de Hank).

Toujours est-il que le vibraphoniste fait ici montre d'un sacré toupet. Et il a sacrément raison. Il se plaît à transposer sur son instrument des mélodies qui fleurent bon le standard (sans en être, justement) et ont cette saveur spirituelle somme toute très «jonesienne». Il adore proposer à ses compagnons de session ces formes harmoniques appétentes qui portent la marque du blues et des «rhythm changes» (que les franchouillards appellent «Anatole»).

Il n'a certainement pas eu à insister beaucoup auprès du pianiste Alain Jean-Marie
pour l'amener à participer à cette chasse au trésor: celui-ci déploie son swing
alizéen avec d'autant plus de conviction qu'il y a comme une identification au jeu
de son génial prédécesseur, jusque dans son statut, parfaitement assumé ici, de
sideman. L'interplay avec le vibraphone atteint des sommets inégalés grâce au
drumming sans faille et poétique de Mourad Benhammou, jamais aussi à l'aise
que dans le répertoire bop. Heureusement, il y a le bassiste pour tenir les murs de
cette maison des sens. La présence d'une plage chantée, avec une voix féminine
sur un registre mezzo-soprano façon Carmen McRae, rappelle le compagnonnage
musical de Hank Jones avec Abbey Lincoln, manière de ne pas oublier que le
pianiste fut un grand militant artistique de l’émancipation des Afro-Américains.
Avec respect, efficience et poésie, Nicholas Thomas revivifie un patrimoine qui
porte en lui des germes d'avenir."

—Laurent Dussutour (14 novembre, 2021)
https://www.citizenjazz.com
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CHOC - Jazz Magazine


"Une plongée des plus réjouissantes dans l’univers de Hank Jones, dont on ne saurait dire qu’il inspire beaucoup de musiciens actuels...
 bien à tort, du reste! Car le pianiste, membre d’une copieuse fratrie comptant dans ses rangs des musiciens aussi célèbres que Thad, trompettiste-arrangeur, et Elvin, batteur, fut aussi talentueux que ces derniers, et assurément bien plus discret. Au point que sa mort à 91 ans en 2010 passa presque inaperçue. Ce fut pourtant un interprète fort prisé et un compositeur trop méconnu, aussi prolifique que raffiné. A preuve, les thèmes que le jeune vibraphoniste italien a choisi de revisiter en compagnie d’un quartette en parfaite adéquation avec le but qui lui est assigné: faire ressortir les séductions d’une musique à l’originalité indéniable.

Ainsi d'Angel Face, cosigné avec Abbey Lincoln, et qui met en valeur la voix expressive de Viktorija Gecyté. Ou encore les morceaux, tels Minor Conception, Things Are So Pretty In The Spring, ou Hank’s Vibe, dans lesquels fait merveille Alain Jean-Marie, pianiste subtil s’il en est. Son jeu se conjugue avec celui du vibraphoniste et leur stimulation réciproque se perçoit dans une commune inspiration mélodique. Quant à la rythmique, elle compte en Mourad Benhammou l’un des meilleurs batteurs actuels dans le domaine du bop et du hard bop (Vignette). Comme le bassiste Michel Rosciglione n’est pas en reste (Chant), le quartette frappe par son efficacité et son élégance. 
Une alliance rare qui mérite d’être soulignée."

—Jacques Aboucaya (Édition Avril, 2021)
Jazz Magazine

[Emglish Version]

A most enjoyable dive into the world of Hank Jones, which we can not say that he inspires many current musicians... quite wrongly, anyway! For the pianist, a member of a large family of musicians as famous as Thad, trumpeter-arranger, and Elvin, drummer, was as talented as the latter, and certainly much more discreet. So much so that his death at 91 in 2010 went almost unnoticed. Yet he was a very popular performer and a too little-known composer, as prolific as he was refined. As proof, the themes that the young Italian vibraphonist has chosen to revisit in the company of a quartet in perfect harmony with the goal assigned to him: to bring out the seductions of music of undeniable originality.

Thus Angel Face, co-signed with Abbey Lincoln, and which highlights the expressive voice of Viktorija Gecyté. Or the pieces, such as Minor Conception, Things Are So Pretty In The Spring, or Hank's Vibe, in which Alain Jean-Marie, a subtle pianist if ever there is one, is a marvel. His playing is combined with that of the vibraphonist and their reciprocal stimulation is perceived in a common melodic inspiration. As for the rhythm, Mourad Benhammou has one of the best current drummers in the field of bop and hard bop (Vignette). As the bassist Michel Rosciglione is not to be outdone (Vocals), the quartet is striking with its efficiency and elegance. A rare alliance that deserves to be highlighted.

—Jacques Aboucaya (April, 2021)
Jazz Magazine
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"Nicholas Thomas has achieved success by bringing these musicians together. His vibraphone musings lead the way with melodies and solo extrapolations that I’m sure would please Mr. Jones."

—Gene Perla, bassist & teacher
Price:

10,95 €  (tax incl.)

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